Grimpe au Maroc - Gorges de Todgha


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Le 8 mai 2009, sacs et valises bouclés, nous voici fins prêts pour 10 jours de grimpe dans l’Atlas aux gorges de Todgha.

 

Le vol Toulouse-Marrakech a été très agréable ! Après quelques trous d’air et plusieurs tours de montagne Russe, le cœur au bord des lèvres et deux ou trois vomis plus tard, nous atterrissons enfin sur le tarmac de l’aéroport. En sortant de l’avion, ce qui saisit surtout, c’est la température. Il fait près de 30°C à 19h. Mais le pire est à venir...Tous les passagers passent sous des portiques contrôlés par des types en blouse blanche. Nous supposons que notre température corporelle est vérifiée à notre insu (grippe A). Personnellement, je n’ai rien senti... Après les formalités d’usage, contrôles douanier et échange de devises, l’aéroport nous crache directement dans la civilisation marocaine. C’est ça le pire. J’ai eu l’impression d’être à la place d’un succulent gâteau d’anniversaire convoité par une horde de charmants bambins. Des chauffeurs de taxi nous proposent leur service pour nous conduire sur la place Jemaa el Fna en promettant craché juré que le prix (20drm) est meilleur que le bus. « Vas voir le prix mon ami et parole tu reviens. C’est comme je te dis ». En fait, le prix du bus est trois fois moins cher ! Car eux aussi jouent la concurrence et nous font une réduc, 6 places payés pour 9 personnes transportées. On s’en tire donc à 120drm.

En débarquant sur la place Jemaa el Fna, nous tentons de nous orienter pour regagner l’hôtel Essaouira. Nous sommes investis instantanément par une nuées « d’amis » prêts à nous aider dans notre démarche. Nous traversons la place avec appréhension, et nous nous engouffrons dans un dédale de ruelles plus sombres les unes des autres en évitant de nous perdre. Après un parcours digne d’Indiana Jones, nous arrivons enfin à l’hôtel où nous n’étions parfaitement pas attendus malgré la réservation effectuée par Agnès. Heureusement, il y a toujours de la place ou toujours une solution et nous pouvons laisser les bagages pour aller nous restaurer dans un petit resto recommandé par le guide du routard. Nous nous baladons ensuite dans le souk, entre les étales de fruits secs et boutiques de babouches, lanternes et autre … mais il  ferme assez rapidement, vers 23h.

Le lendemain, après un petit déjeuner pris dans un bar sur la place, nous décidons de prendre un taxi pour certains d’entre nous et les bagages, afin d’aller à la gare routière. Les autres s’y sont rendus à pied. Arrivés sur place, des rabatteurs nous proposent de prendre un minibus privé qui nous transporterait jusqu’au gorges. Après négociation, nous acceptons… Quelle erreur ! Le chauffeur, s’avère être un personnage plutôt trouble… Il  roule tambour battant tout le long du trajet, sur les routes sinueuses de l’Atlas, double tout ce qui le gêne, à la limite du crash. Nous sommes blak boulés dans tous les sens. Revomis…Et pour couronner le tout, il se roule des pétards au volant pour la route et se grille copieusement la tête tout en conduisant et nous avec ! Nous n’en menons pas large. L’intérêt de ce transport privé est que nous avons un voyage direct Marrakech-Todra, et pouvons nous arrêter quand nous voulons pour un peu de tourisme.

Ouf ! Après une petite halte resto le midi et environ 8h de voyage, nous arrivons en début de soirée, dans un dernier spasme, à l’Auberge de la Vallée située juste à l’entrée des gorges. Le spectacle des parois verticales rougeoyantes sous le soleil couchant est magnifique ! L’accueil à l’auberge est franchement chaleureux. Après avoir négocié le prix du séjour complet avec Brahim, le frère et gérant du patron, nous nous installons. La douche et le tajine sont les bienvenus. Les nuits sont douces, à la limite fraîches (altitude environ 1300m).

Le matin, comme par hasard, un guide local, Hassan, nous attend nonchalamment attablé en buvant un thé. Il nous demande si nous avons un topo, tout en sachant par expérience que c’est celui de Guy Abert. Et nous dit qu’il comporte des erreurs. Il en a dessiné un lui-même en corrigeant les erreurs. Alain et Michel sont d’accord pour lui en acheter un exemplaire chacun. Il les propose à 50 € les deux. Vu le prix, Michel renonce. Alain veut en avoir un quand même. Ce filou d’Hassan lui fait payer 35€ ! Sacré Hassan !

Après un petit déjeuner copieux, jus d’orange, café et thé à volonté, crêpes, pain, beurre et confiture, nous décidons de faire de la couenne dans un secteur à l’ombre « petites gorges » à environ 3 kms de l’auberge, manière de se familiariser avec le rocher. Celui-ci est coupant et abrasif pour les mains et les chaussons. N’envisagez même pas la chute ! C’est pour ainsi dire interdit. Et encore ! en couenne, le rocher est un peu érodé. C’est pire sur les voies en plusieurs longueurs, moins fréquentées. Certains l’ont constaté à leurs dépends. Doigts poncés à la limite de saigner et genoux écorchés agrémentés de jolis bleus ma foi très décoratifs, ressemblant à des cocardes. Hassan a fait son apparition dans la matinée, et nous a prodigué force conseils, afin de tenter de se rendre indispensable !

Le 3ème jour, nous avons grimpé dans le secteur Jardin qui est malheureusement au soleil la plupart de la journée. La fréquentation des 1ère longueurs a usé un peu le rocher et la grimpe s’avère agréable. La cotation est un peu fausse, et il faut parfois mettre le paquet pour faire certains pas. Nous devons boire beaucoup pour éviter la déshydratation. Le casse-croûte journalier se compose de pain, vache qui rit (nommé ici Kiri) et une orange ! Régime berbère quoi !

Pendant la grimpe, des spectateurs s’approchent et passent du temps avec nous. Gentiment, nous leur proposons de grimper, mais d’abord ils refusent. En insistant un peu, un jeune, Hassan, finit par accepter. Encordé à son baudrier, pieds nus, il s’élance. Et comme un cabris, cinq minutes plus tard, il est au relais. Sa femme en bas se met les mains sur la tête et par geste lui ordonne de redescendre. Nous lui demandons si elle veut essayer. En fait elle en bave malgré son appréhension… Encordée en un tour de main par Nadia, la voilà qui se met à grimper comme si elle avait fait ça toute sa vie ! On en est resté tous babas ! Sa copine a aussi grimpé avec la même aisance ! Nous avons vécu à ce moment là un moment magique ! La relation était authentique, sans aucune autre intention que le partage de l’instant !

Sur le chemin du retour, nous avons été accostés par les vendeurs des gorges qui tiennent boutique sur place. Après avoir bu un thé au thym, nous sommes rentrés à l’hôtel, fourbus et desséchés, en leur promettant de venir les voir plus tard…

Tous les soirs après le repas, Aziz le serveur, toujours de bonne humeur, avec le réceptionniste et Brahim font la bamboula et nous racontent des blagues berbères. Ce sont de vrais musiciens ! Ils jouent de la guitare, du tamtam local et du tambourin berbère et chantent aussi. C’est très agréable !  Nous nous prenons au jeu et de plus en plus nous laissons aller à tenter de les accompagner. Ils en sont ravis.

Le lendemain, nous décidons de faire des grandes voies. Trois équipes de trois. Alain grimpe avec Suze et Michel, Patrice avec Diana et Nadia et je grimpe avec Josie (Joce) et Agnès (Kefta). Nous décidons de faire 2 voies (4 longueurs en 5C max et 3 longueurs en 6A+ . Nous n’avons pas fini la 2ème voie. La journée a été très chaude. Nous avons tout bu, mais la soif tenace est toujours là. De retour à l’hôtel, nous arrivons en même temps que Suze, Alain et Michel. Après la douche, la journée étant bien avancée, nous commençons à nous faire du souci pour Patrice, Diana et Nadia. Depuis la terrasse de l’hôtel, Michel les aperçoit au loin qui arrivent. Nous décidons de faire une pause grimpe le lendemain.

Brahim petit futé nous propose de nous amener au hammam à Tinghir par la palmeraie. Il y a environ 12 kms de marche. Et puis il connaît un marchand de tapis, je te dis pas mon ami… La traversée de la palmeraie est un véritable plaisir des yeux. Cultures en terrasse, arbres fruitiers, lauriers roses en fleur, vignes séculaires, palmiers dattiers, oliviers foisonnent harmonieusement et dressent un tableau enchanteur. La rivière serpente dans la vallée. Les femmes font leur lessive dans le cours d’eau. En séchant sur les buissons environnant, le linge constelle de tâches de couleurs vives les alentours. Des enfants jouent et s’éclaboussent copieusement d’eau avec des rires cristallins.

Une pause jus d’orange est la bienvenue près du bassin aux poissons sacrés. Des barbots naviguent nonchalamment dans une eau claire, et mangent des miettes de pain que les gens leur jettent. Ils ont l’air sacrément blasés !

La vallée s’élargit petit à petit et les cultures sont plus importantes, bornées d’une multitude de petits canaux d’irrigation. Au loin, des kasbas en ruine parsemées de petits minarets agrémentent le paysage plus beau que sur des cartes postales. Insensiblement, le ciel se couvre et soudain un orage éclate au dessus des gorges. Nous recevons quelques gouttes. Nous sommes trop loin.

Enfin ! Tinghir ! Nous sommes un peu fatigués et affamés. Brahim suivant son fil, nous amène directement chez le marchand de tapis. Le thé est le bienvenu ! Une femme berbère nous fait une démonstration de cardage et filage de laine à l’aide d’une quenouille rudimentaire et nous montre comment les tapis sont confectionnés sur un métier à tisser. La technique d’appâtage est bien rodée. Il se trouve que nous sommes des poissons faciles et que justement nous voulions acheter des tapis. Les deux vendeurs s’éclipsent et reviennent avec une pleine brassée de tapis chacun. Ceux-ci sont dépliés un par un et sont tous plus beaux les uns des autres. Quand tu en a trouvé un joli, tu le repères et tu t’empresses de le négocier. Le marchand joue sur l’émulation de groupe. Peut-être tout seul, tu n’aurais pas acheté, mais en groupe c’est pas pareil mon ami… Finalement, presque tout le monde a son tapis berbère en pure soie de cactus (pas trouvé sur Internet). Au pas de charge nous nous dirigeons vers la station des taxis pour aller au hammam. Nous nous engouffrons dans 2 Mercedes souffreteuses et antiques, trois personnes devant et quatre derrière. En quatre minutes et pour 15 drm par personne, nous voici arrivés au hammam. Les voitures ont peu roulé, mais nous, nous avons l’impression que sur ce coup là nous l’avons été (roulés) ! Nous prenons l’option massage pour tous. Prix négocié. On se met en maillot, on prend un seau et hop par ici le bain de vapeur !

L’atmosphère est étouffante. Le seau sert à s’asperger d’eau pour éviter de finir comme un homard cuit au bleu. Si vous ne savez pas ce que veut dire massage en berbère, je vais tenter de vous le décrire ! Pour commencer, il y a un gars au corps musculeux qui s’amène avec un gant de crin et qui s’applique consciencieusement, à t’arracher la peau. Toute la peau ! Quand il n’y en a plus, il te rince à grand coup de seau d’eau. Puis par geste, il t’indique comment te positionner et il te plie la colonne vertébrale en quatre ! Puis il te fait mettre sur le dos, s’assoit sur ta poitrine passe ses deux pieds sous les aisselles et bascule en avant en t’écartelant les jambes. Bonjour les adducteurs et la colonne vertébrale ! Tu peux pas t’empêcher de gueuler. De toute façon, il n’arrête pas avant… Pour les filles, ça a l’air plus soft. J’ai entendu parler d’une histoire de gros seins dans lesquels on se perd… Enfin, tu sors de là complètement rincé et tu apprécies la fraîcheur des 30°C extérieurs. Nous reprenons les taxis poussifs et 30 mn plus tard nous arrivons à l’hôtel où nous faisons honneur au 1er vrai repas de la journée et à la fête qui s’ensuit avant d’aller dans nos chambres pour un repos bien mérité !

Le 6ème jour, Alain et Diana décident de faire une grande voie dans les gorges, et nous partons faire des couennes dans le secteur Ansamer. Nous rencontrons Hassan le guide « s’il vous plait, merci » ! Il dit qu’il nous rejoindra quand le secteur sera à l’ombre. Mais Il y a une demi heure de montée dans la caillasse sous le soleil, pour arriver au secteur. Aussi nous ne l’avons pas vu de la journée. Nous faisons une 1ère voie en 5C sous le soleil, mais nous manquons de jus. Les organismes commencent à être éprouvés. Non loin, un berger nous propose de prendre un thé avec lui. A l’heure de la pause, nous le rejoignons. Il fait chauffer l’eau dans une petite théière sous un petit feu d’épineux sec. Son verre collant passe de main en main. Nous lui offrons des bananes et des oranges pour lui et pour sa femme. Nous le remercions de sa gentillesse et nous retournons à la falaise grimper cette fois à l’ombre. Nous avons fait toutes les voie du secteur. Alain et Diana nous rejoignent en fin de journée et font trois ou quatre voies pour finir. Ensemble, nous regagnons l’hôtel pour un repos bien mérité.

Le lendemain, nous décidons de nous lever plus tôt pour faire une longue voie en plein dans les gorges (« Soif d’aujourd’hui »). Vers 8h le 1er groupe part (Alain, Patrice et Diana). Nous décollons 3 quart d’heure plus tard (Joce, Jérome, Nadia) afin de ne pas être gênés dans la voie. Le 3ème groupe (Michel, Suze, Agnès) nous suit de près. Après une première longueur avec Joce en tête classée 5C pliée sans problème, la 2ème longueur 6A, en revanche m’a donné du fil à retordre. Un pas difficile au départ d’un dièdre vertical permet grâce à une petite prise main gauche de clipper une dégaine. La progression dans ce dièdre est de difficulté soutenue sur quelques mètres. Un deuxième dièdre de même difficulté met mes nerfs à rude épreuve. Enfin, le relais est là ! J’assure mes compagnes de cordée, Joce et Nadia et elles me rejoignent au relais en faisant des commentaires sur l’aspect rébarbatif de la longueur. La longueur suivante et un 4A légèrement traversant. Joce l’enchaîne rapidement et nous nous trouvons au pied d’un 2ème 6A pour Joce. Le début de la longueur est sympa. Puis il faut déchanter. Elle se redresse jusqu’à la verticale dans un espèce d’agglomérat de rochers soudés les uns aux autres… après une légère traversée aérienne à gauche, un autre dièdre se présente assez difficile, puis en quelques pas dans le 5, le relais est là. J’attaque la longueur suivante qui est en 5B. cette longueur est de toute beauté, soutenue, ludique et j’arrive au relais qui ne comporte qu’un seul point. Je pose un friend pour créer un 2ème point et j’équipe le relais pour faire monter mes camarades. Pendant toute la montée, nous avons joué à cache-cache avec le soleil. A présent, nous avons débouché sur la crête et nous sommes en plein soleil. 5 autres longueurs classés 4, sans intérêt, sur la crête, finissent de nous épuiser. Faire suivre et mouliner la corde en zigzag dans cet amas de roches et pointes est un exercice des plus harassant qu’il soit. En fin d’après-midi, nous débouchons au sommet où nous attendent l’équipe Alain, Patrice et Diana. En fait, c’est un grand plateau d’où un panorama sur 360° se présente à nous. Nous mangeons un peu, faisons l’inventaire du reste de peau qui tapisse encore nos mains, faisons les sacs et nous dirigeons vers un petit col qui nous permet de redescendre dans les gorges. Un coucher de soleil sublime s’offre à nous pendant la descente. Nous en profitons pour le photographier copieusement. Joce se paye une gamelle et bien sûr se rêche salement une main. Nous arrivons à l’hôtel à la nuit, fourbus.

Le 8ème jour, nous allons à nouveau à Tinghir pour faire encore des emplettes, Cette fois, à notre demande, Brahim fait venir les 2 taxis. Un gars des gorges fait l’incruste, nous sommes aussi tassés que la dernière fois. Brahim nous amène dans un dédale de ruelles et chacun peut à loisir faire ses courses. Plats à tajines, cendriers, bijoux, chèches, tambours et tambourins et épices. Chacun a pu faire ses achats selon ses envies. Tout a été négocié au plus juste… Après comparaison les épices ont coûté plus cher que chez-nous! Nous reprenons les taxis et rentrons à l’hôtel.

Le lendemain, grâce matinée. Nous faisons relâche… Nous flânons dans les gorges pour finir nos achats auprès des vendeurs locaux qui nous connaissent bien maintenant, tout cela se fait dans un climat bon enfant.

Alain et Patrice derrière l’hôtel font 2 ou 3 voies de couenne en 5,6a+ au secteur Mansour. Aziz a fait son baptême de grimpe ! Arrivé en haut, il ne voulait plus redescendre ! Il a fallut tous nos encouragements pour le décider ! il était super heureux d’avoir grimpé.

Le soir après un bon repas, nous avons eut droit à une fête mémorable, qui s’est terminée à danser au bord de la rivière dans la nuit noire. Brahim, Aziz et les autres membres du personnel ont été gratifiés de cadeaux divers.

Hélas les bonnes choses ont une fin ! Jamal l’embrouille est arrivé pour nous ramener à Marrakech dans son taxi neuf places pour dix ! Il est bizarre et se plaint d’avoir mal au ventre !

Nous faisons nos derniers remerciements à l’équipe de l’auberge « La Vallée » qui nous a si gentiment accueilli. Echanges d’adresses et séance photos.

Le trajet du retour vers Marrakech a été surréaliste ! A l’aller, nous avions payé par erreur 1000drm de trop sur un malentendu. Jamal a tenté de nous a arnaqué en exigeant d’être payé au retour de la même façon en disant que le carburant (1000drm) n’était pas compris dans le forfait convenu au préalable (1800drm). Nous nous sommes faits insulter, traiter de malhonnêtes. Il nous a fait du cinéma, a sorti une matraque et s’est calé le dos avec, pour bien montrer qu’il ne se laisserait pas faire ! Il nous tardait tous d’arriver à Marrakech. Jamal, enfoiré, tu nous as gâché la journée ! Nous l’avons payé, et il a disparu dans la circulation, nous laissant à environ 500m de notre destination… Nous étions attendus par un copain à Brahim pour dormir le soir dans un rhiad dans la médina. En soirée, nous avons flâné dans les souks. Certains d’entre-nous y ont fini leur achats… puis nous sommes revenus au rhiad. Notre hôte nous a fait un très bon tajine avec des boulettes et nous a fait un super prix pour 3 chambres. (Riad Inbiawne, Mahjoub, +212 666 778 610)

Le lendemain à 4h, deux taxis nous attendent pour rejoindre l’aéroport. Nous y débarquons avec tous nos bagages pour l’enregistrement. L’aventure est terminée. Nous volons vers Toulouse la tête pleine de souvenirs et d’anecdotes. Il faisait 34°C à Marrakech, il fait 16°C à Toulouse.

Amoureux de grimpe et de dépaysement, nous vous recommandons vivement d’aller tester les gorges de Todgha et rencontrer l’équipe de l’Auberge « La Vallée ».

www.lavallee-gorgestoudgha.com +212 524 895 126.


L’équipe ANT au Maroc, de gauche à droite : Suze, Michel, Nadia, Agnès, Patrice, Joce, Diana, Alain, Jérôme.

Club ANT : http://club.ant.free.fr  alain.lanxade@free.fr


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